Le stress
Pour certains, le terme est issu de l’anglais « distress » qui signifie « détresse ». D’autres auteurs accréditent l’origine anglaise avec « to stress » : mettre en tension. De façon plus certaine, l’étymologie serait latine, de « stringere » serrer ou « strictus », serré, pressé.
Les mécanismes du stress
Pour bien comprendre ce qu’est le stress, il faut définir au préalable deux notions importantes :
Le contexte stresseur, c’est-à-dire toute situation qui déclenche une réaction d’adaptation de l’organisme. Il faut noter d’emblée que les contextes stresseurs ne sont pas nécessairement pénibles, certains peuvent être agréables tels un rendez-vous amoureux, une promotion au travail, l’achat d’un bien immobilier,..
Le Syndrome Général d’Adaptation (SGA) : il s’agit du processus décrit en 1956 par Hans Selye par lequel l’organisme intègre et s’adapte aux contextes stresseurs.
Il évolue en 3 phases
- La phase d’alarme
- La phase de résistance
- La phase de rupture
Le stress, un cercle vicieux
Dans un contexte stresseur, il existe une double menace d’auto-entretien du stress :
- Le repli sur soi, la morosité, l’irritabilité, voire la dépression, sont autant de ferments à la dégradation relationnelle tant familiale que professionnelle qui ensemencent en retour le stress,
- La tentative de résolution des difficultés et du mal-être liés au stress par l’adoption de comportements addictifs (tabagisme, alcoolisme, boulimie, hyperactivité…) est sans doute le meilleur moyen d’investir dans son capital-stress, car à moyen terme, les conséquences physiques de ces attitudes ne peuvent que générer de l’inquiétude (risques de cancer, infarctus,…).